En commençant ma démarche vers le zéro déchet en 2016, j’ai débuté par les pièces principales génératrices de déchets. Ainsi la cuisine est passé au crible en premier puis ensuite la salle de bain. En effet, dans ces pièces de nombreuses actions, assez simples à mettre en place, donnent de très bons résultats. Et assez rapidement, le volume de déchets ménagers et recyclables diminue.
Il m’a fallu un peu de temps avant de trouver mon essentiel. Afin de trouver ce qui me convient pour mon hygiène ainsi que pour les membres de mon foyer. Je suis passé par des phases de tests. Durant cette période, j’ai été amené à tenter plusieurs recettes et produits. Par ailleurs, j’ai pris du temps pour m’informer par diverses lectures. Zéro déchet de Béa Johnson a été le premier. Celui qui m’a aidé à me lancer dans l’expérience. Un vrai déclic !
Voici quelques unes de mes pratiques pour te donner envie de changer tes habitudes dans la salle de bain !
Pour l’entretien du corps et des cheveux
Désormais terminé les produits sous emballages plastiques ! Des alternatives plus respectueuses pour sa peau et la poubelle existent. Ainsi faites place aux cosmétiques solides et bio ! Que se soit en magasin spécialisé vrac ou ailleurs, les choix sont larges aujourd’hui. De même, de nombreux artisans locaux vendent sur des marchés ou dans des boutiques.
Les nettoyants dans la salle de bain
Les nettoyants (savon et shampoing) se trouvent facilement à l’état brut, sans emballages, sous forme de pain de savon. Ils s’utilisent comme des savons ordinaires. Ainsi, il suffit de les frotter sur son corps et ses cheveux. Ça mousse aussi ! Seulement, si ces produits te conviennent en version liquide, tu pourras toujours les trouver en vrac.
Les déodorants solides existent aussi. Ces produits sont bien souvent emballés dans du carton recyclable ou compostable, ou dans des pots en verre. De plus, des recettes simples et rapides sont possibles avec des produits naturels.
Pour ma part, après plusieurs essais, en passant par le shampoing sec et le no-poo, le bicarbonate et le bloc solide de déo, j’ai finalement opté pour un shampoing solide d’une artisane locale, un bloc de savon d’Alep et de l’huile essentielle de palmarosa en guise de déodorant. Simple et efficace !
Les bénéfices à leur utilisation
J’ai constaté que moins nous utilisons de produits chimiques et moins nous avons à en utiliser. C’est notamment le cas pour mes cheveux que je lavais fréquemment. En effet, il y a neuf ans, c’était une histoire quotidienne pour moi. Alors qu’aujourd’hui un lavage des cheveux par semaine me suffit amplement.
Pour les soins du visage
En optant pour les lingettes lavables, qui s’utilisent exactement comme les cotons à usages uniques, ton volume de déchets diminuera très vite. Pour l’entretien, il suffit de les passer à la machine avec le linge de maison quand ils sont sales.
Les produits de soin dans la salle de bain
L’oriculi est un petit outil, soit en bois, soit en métal, permettant de remplacer les cotons tiges. Au départ, la sensation est particulière et après quelques semaines, on l’adopte ! Après, pour un bon nettoyage des oreilles, il y a également la version jet d’eau avec son petit doigt pour frotter sous la douche.
Pour l’hydratation de la peau, tu peux utiliser des huiles végétales (coco, noisette, noyau d’abricot par exemple) ou du beurre de karité. Pour l’appliquer, simplement quelques gouttes sur son doigt suffisent pour badigeonner sur ta peau. Tu en trouveras en magasin bio dans des pots en verre et dans certains magasins de vrac pour recharger tes contenants.
J’utilise autrement un baume à lèvre, recette faite maison avec de l’huile végétale et de la cire d’abeille, pour hydrater mes lèvres.
Les bénéfices à leur utilisation
Je suis 100% convaincu par l’usage des lingettes lavables que je trouve bien plus efficace que sa version jetable. Ces divers changements apportent un réel gain économique, en plus d’être écologique.
Quoi utiliser pour l’hygiène des dents ?
Pour remplacer les brosses à dents en plastique du supermarché jetables tous les trois mois, il y a deux solutions : les brosses à dent en plastique recyclé avec des têtes interchangeables ou bien les brosses à dent en bois ou en bambou entièrement compostables. Tu les trouveras en magasin vrac ou bien à commander par internet.
Dès nos débuts en zéro déchet, nous avons opté pour des brosses à dent en plastique recyclé à tête interchangeable de chez Lamazuna, dont la marque récupère les têtes usagées pour les recycler. Nous avons chacun la notre avec une couleur différente pour mieux se repérer.
En guise de dentifrice, terminé celui en tube avec du fluor ! Nous sommes passé à un dentifrice fait maison à base d’argile verte, acheté en vrac, et d’huile de coco, que nous appliquons directement sur la brosse à dent. Nous avons opté pour cette solution après avoir testé avec le bicarbonate que nous n’avons pas apprécié. Cette recette nous irritait les gencives.
Les dentifrices solides existent aussi. Ces produits sont bien souvent emballés dans du carton recyclable ou compostable, ou dans des pots en métal sous forme pâteuse.
L’hygiène menstruelles des femmes, un ancien encombrant des cabinets de toilettes
Là encore, plusieurs alternatives, générant moins de déchet, s’offrent à toi avec les protections hygiéniques lavables. Tu peux très facilement remplacer les serviettes et tampons jetables par des serviettes lavables, une coupe menstruelle ou encore des culottes menstruelles. Ce sont des alternatives plus saines que les tampons et serviettes jetables, composés de produits chimiques.
Les différentes solutions
La coupe menstruelle (aussi appelée “cup”) est un petit réceptacle en silicone qui s’insère dans le vagin et recueille le sang des règles.
Les serviettes hygiéniques lavables (= SHL) se fixent dans la culotte et fonctionnent exactement comme des protections classiques, à la différence qu’on peut les laver et les réutiliser plusieurs fois.
Les culottes menstruelles sont des sous-vêtements absorbants qui remplacent les autres protections. Comme les SHL, elles sont lavables et réutilisables.
Pour ma part, après avoir longtemps utilisé la coupe menstruelle avec des petites serviettes hygiéniques lavables, je suis passé au flux instinctif. Je n’utilise plus aucune protection lors de mes règles sans avoir de fuites ou très peu.
En résumé de ma pratique du zéro déchet dans la salle de bain
Je n’ai jamais été une grande consommatrice de produits de beauté. Malgré tout l’ensemble des produits que j’utilisais auparavant, qui était assez restreint déjà, ont tous été terminé petit à petit pour en arriver à ce résultat minimaliste. Désormais, après plusieurs années de recul, je suis très fière de ce cheminement. Les choix sont de plus en plus nombreux. Le marché du zéro déchet est bien plus développé qu’à mes débuts. Ce qui facilité la tâche pour toute personnes se lançant dans cette belle aventure respectueuse de l’environnement.
Comme tu peux le constater, j’ai des pratiques assez simple pour mon hygiène quotidienne. En effet, j’ai exclu au fur et à mesure les toxiques et les emballages pour en arriver à une salle de bain constituée de quelques produits et matériels. Cela c’est fait petit à petit. D’ailleurs, ils me suffisent amplement (voir la photo de couverture). Ce qui me permet d’avoir besoin de peu d’espace de rangement dans ma salle de bain.
Et si tu as des difficultés à te lancer, tu peux me contacter, je saurai t’apporter tous les conseils nécessaires pour commencer la pratique du zéro déchet.
Que pratiques-tu comme geste zéro déchet dans ta salle de bain ? As-tu en tête de nouvelle action à mettre en place ?
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